Un salarié a été licencié pour avoir diffusé sur internet un entretien informel avec son employeur, enregistré à son insu. Sur cet enregistrement clandestin, l’employeur révélait que les mails des organisations syndicales étaient surveillés. Le salarié a invoqué le statut de lanceur d’alerte et sollicité l’annulation de son licenciement. Ce que la Cour d’appel de Versailles avait reconnu. Mais la Cour de cassation a, le mois dernier, demandé aux juges du fond qu’ils vérifient, avant de prononcer la nullité, que…